L’augmentation mammaire est une intervention de chirurgie plastique qui vise à augmenter le volume de la poitrine et remodeler le sein, en insérant des implants en gel de silicone sous la glande mammaire ou sous le muscle pectoral.
Il est indiqué pour augmenter le volume mammaire ou pour corriger une imperfection mammaire après une grossesse ou une perte de poids ou pour équilibrer une asymétrie entre les deux seins.
Le choix du type de prothèse à implanter représente un moment fondamental du chemin parcouru conjointement par le chirurgien et le patient.
Les prothèses varient en forme et en taille :
Dans certains cas, il peut être décidé d’implanter des prothèses en gel de silicone qui ont un revêtement en micro polyuréthane: ce matériau a la capacité d’adhérer avec ténacité à la prothèse sur les tissus environnants, ce qui réduit encore plus le risque de contracture de la capsule.
L’opération est réalisée sous anesthésie générale ou, dans de rares cas sélectionnés, sous anesthésie locale avec sédation.
La durée varie d’une heure et demie, dans les cas les plus simples, à trois heures, au cas où une mastopexie doit être associée pour corriger la descente excessive du sein.
L’insertion de la prothèse se fait par des incisions cutanées qui peuvent être localisées le long du bord inférieur de l’aréole (accès hémipériaréolaire inférieur), dans le sillon sous-mammaire ou au niveau axillaire.
Le choix du site d’incision dépend de divers facteurs, tels que la taille de l’aréole, la position du sillon sous-mammaire, la forme et la taille de la prothèse, les préférences du chirurgien et du patient.
Une fois l’accès cutané réalisé, les prothèses peuvent être positionnées directement sous la glande mammaire ou, plus profondément, sous le muscle grand pectoral. La mesure de l’épaisseur du tissu sous-cutané dans les quadrants supérieurs du sein est l’élément principal sur la base duquel décider de l’emplacement de la prothèse: si cette épaisseur est réduite, il est conseillé de placer l’implant sous le muscle grand pectoral pour empêcher le bord supérieur de la prothèse d’être visible ou palpable.
Une fois la prothèse posée et les drains posés, l’incision peut être suturée et un pansement élastique compressif appliqué.
Dans la première période postopératoire, une douleur peut être ressentie, plus intense en cas de positionnement sous-musculaire de la prothèse, mais généralement contrôlable avec des analgésiques courants.
Si des drains ont été placés, ils seront retirés après 24 à 72 heures, selon le cas. En même temps que le drainage est retiré, le pansement sera également retiré et remplacé par un soutien-gorge de sport élastique, qui doit être porté jour et nuit pendant environ un mois.
Les points seront enlevés après une semaine et il sera alors possible de prendre une douche.
Il est recommandé de se reposer à la maison avec le haut du corps relevé pendant les 7 à 10 premiers jours, après quoi il sera possible de reprendre le travail. Pendant la première semaine, la conduite d’un véhicule n’est pas recommandée et pendant deux semaines, vous devez éviter de soulever des poids et de faire de grands mouvements avec vos bras. Pendant environ un mois, il est conseillé d’éviter les activités sportives et l’exposition directe au soleil ou à des sources de chaleur excessives (ex: sauna). Pendant deux mois, la patiente n’aura pas à dormir sur le ventre.
Certains contrôles seront effectués au cours de la première année postopératoire: 15 jours, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois après la chirurgie.
La durée du résultat est liée aux changements corporels qui se produisent normalement au cours d’une vie: grossesses, changements de poids, vieillissement peuvent modifier la relation entre la prothèse et les tissus environnants, compromettant le résultat. Cependant, il est toujours possible d’intervenir pour repositionner la peau et la glande (mastopexie) et / ou remplacer les prothèses.
Enfin, il est important de se rappeler que la présence de prothèses ne compromet pas la possibilité d’allaiter, n’empêche pas la réalisation de mammographies ou d’échographies mammaires et ne représente pas un facteur de risque de tumeurs du sein.