De nombreuses femmes, ont des seins surdéveloppés et souffrent donc d’hypertrophie mammaire.
Heureusement, cette affection, inconfortable, douloureuse et souvent embarrassante, est cependant résolue. La solution réside dans la mastoplastie réductrice.
Cette chirurgie esthétique permet d’obtenir une poitrine de taille normale.
La réduction mammaire consiste à enlever une partie de la glande mammaire et du tissu adipeux qui provoque une hypertrophie.
Les problèmes psychologiques, les malaises et les difficultés physiques causés par des seins trop volumineux sont fortement atténués ou complètement résolus par l’opération.
Il existe cependant un facteur inconnu qui fait que certaines femmes renoncent à subir une mastoplastie réductrice. Beaucoup, et probablement vous aussi, se demandent si cette opération pourrait compromettre l’allaitement.
Qu’est-ce que la chirurgie de mastoplastie réductrice ?
La chirurgie de réduction mammaire implique, comme vous avez pu le lire précédemment, l’excision d’une partie de la glande mammaire et du tissu adipeux du sein.
Mais une poitrine trop grosse est aussi trop tombante.
En effet, les ligaments de Cooper, qui soutiennent la poitrine, ne sont pas capables de supporter un poids excessif (ils dépassent souvent 4/4,5 kg par partie).
C’est pourquoi la mastoplastie réductrice comprend également les opérations de mastopexie.
Cela signifie que le chirurgien enlève également une partie de l’excès de peau et replace la glande sur le dessus, dans la position la plus correcte.
Les différentes phases de la mastoplastie réductrice
Voici les différents points d’une opération de mastoplastie réductrice :
- D’abord, on vous met sous anesthésie. De cette façon, vous ne pouvez pas ressentir la douleur ni vous souvenir des différents moments de l’opération. Contrairement à l’anesthésie générale, qui est paralysante, pendant l’opération, vous respirerez de manière autonome et ne serez pas intubé. La douleur post-opératoire causée par la sonde endotrachéale est ainsi évitée !
- Après l’anesthésie, le chirurgien procède à trois incisions. La première est la périaréolaire (le long du bord de l’aréole). La seconde est la verticale, de l’aréole jusqu’au sillon sous-mammaire. La troisième est horizontale, le long du sillon sous-mammaire. Ces incisions, après une cicatrisation optimale, deviendront quasiment invisibles.
- Par les incisions, le chirurgien prélève une partie de la glande et du tissu adipeux. Il enlève également l’excès de peau (un anneau autour de la périaréolaire et un coin entre la verticale et l’horizontale).
- Dans les cas de ptôse les plus graves, où la mamelle est excessivement affaissée, il est nécessaire de déplacer et de repositionner le complexe mamelon-aréole (C.A.C.).
- Si le sein est vidé en haut, le chirurgien évaluera avec vous, avant l’opération, la mise en place de prothèses. Celles-ci seront introduites par l’incision périaréolaire afin de ne pas créer d’autres incisions.
- Après avoir effectué une hémostase complète, et donc arrêté le saignement, le chirurgien peut appliquer des points de suture. Elles sont généralement internes.